Malgré la méfiance des autorités ukrainiennes qui n’excluent pas « un possible piège tendu » par Moscou, le retrait des troupes russes de très stratégique ville de Kherson est salué par l’ensemble de la presse internationale comme « une véritable défaite pour le Kremlin ». « Un coup dur pour Poutine » dit le New York Times, un « véritable fiasco » pour le quotidien allemand Die Welt, alors que le Times de Londres et le Washington Post s’accordent sur « la défaite la plus humiliante de Poutine ». « C’est la 3ème humiliation majeure pour les forces russes après leur retrait de la région de Kiev en avril et leur effondrement à Kharkiv en septembre dernier » souligne le Post , qui rapporte également la colère des faucons russes face à ce retrait « qualifié de trahison » sur un compte militaire, c’est « une page noire » dans l’histoire de l’armée russe, une page tragique pour la Russie » estime même un célèbre blogueur militaire russe.
Un tournant « décisif » dans la guerre en Ukraine ?
C’est ce qu’estime le Suddeutsche Zeitung qui explique que cela met en tous cas « un terme aux rêves russes de relier la Crimée au grand port ukrainien d’Odessa ». C’est assurément un « sérieux revirement dans la guerre » commente également le New York Times pour qui le « repli des forces russes sur la rive orientale du fleuve Dniepr en face de Kherson est une défaite stratégique face à la puissante contre-offensive ukrainienne ». La Russie « ramène ainsi ses troupes sur des positions défendables afin de passer l’hiver et de reconstituer une armée épuisée pour une offensive au printemps », explique de son côté Die Welt. « On ne forme pourtant pas une armée en 2 mois ! », tranche un spécialiste militaire dans Le Temps.
Joe Biden relancé après la faible victoire des Républicains aux Midterms
« Biden fait figure de guerrier revenu d’entre les morts » estime même le correspondant à Washington du Temps « après avoir déjoué les pires pronostics de défaite ». « Les démocrates vont certes perdre la Chambre des représentants, mais de très peu » souligne de son côté le Washington Post, ce qui a permis à Joe Biden de se féliciter « d’avoir perdu moins de sièges à la Chambre que tous les présidents démocrates depuis Kennedy ». Même si « cette courte majorité républicaine » pourrait avoir des « conséquences chaotiques sur l’agenda de la présidence Biden », fait encore valoir le Times, tout dépendra maintenant du contrôle du Sénat. Le suspense perdure, c’est une « course serrée », notamment en Géorgie fait valoir le correspondant du Soir, qui ne devrait pas être tranchée avant le 6 décembre prochain, les deux candidats démocrate et républicain n’ayant pas atteint la barre des 50% au 1er tour.
Donald Trump rendu responsable de la défaite par ses alliés républicains
« Trump est sous le feu des critiques au sein du parti républicain » titre le New York Times alors que les élections ont « lourdement sanctionné les candidats adoubés par l’ex président » note le quotidien américain « la ruée pour blâmer ouvertement Trump a été aussi immédiate que surprenante ». « Ses alliés républicains se demandant s’il devait rester à la tête du parti et désignant sa marque « politique toxique » pour expliquer les résultats décevants du scrutin ». « Est-ce la fin de Donald Trump ? » s’interroge également Le Temps qui estime que « la méthode Trump pourrait coûter aux républicains le contrôle du Sénat ». « Ce n’est peut -être pas la fin mais le fait que beaucoup le rendent responsable de la défaite ressentie montre à quel point le trumpisme est affaibli » commente de son côté Die Welt. D’ autant plus que son principal concurrent pour la course à la présidentielle « le gouverneur de Floride Ron De Santis vient lui d’être réélu de manière écrasante » fait valoir le Times qui rapporte d’ailleurs « la fureur de Donald Trump lors de la soirée électorale, criant sur tout le monde et reprochant même à sa femme Melania d’être responsable de la défaite ». Pour autant, l’ex président ne devrait pas reporter « la grande annonce, sans doute de sa candidature à la Maison-Blanche qu’il a prévu pour mardi prochain ». « Un report serait trop humiliant » fait valoir l’un de ses conseillers, toujours dans le Times.
Phoenix, la capitale de l’Arizona, est la ville la plus chaude des États-Unis. Construite en plein désert, les températures en été affichent désormais régulièrement 45° en journée, et rarement en dessous de 30° la nuit. Conséquence du réchauffement planétaire et du développement urbain, la chaleur extrême fait chaque année plus de morts. La jeune maire démocrate veut renverser la tendance. Son objectif : faire de Phoenix la ville la plus durable […]
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