Au-delà du renouvellement du Congrès américain et de l’ampleur de la victoire annoncée de l’opposition républicaine, « ces midterms constituent un nouveau test pour la démocratie américaine », titre le Washington Post, « deux ans, après que Donald Trump a tenté de renverser l’élection présidentielle, et alors qu’une majorité de ses partisans croient encore à ses affirmations d’élection truquée. » Dans un pays toujours extrêmement divisé, le décompte de ce scrutin s’annonce périlleux « en cas de résultats serrés », estime de son côté le New York Times pour qui « la peur et la suspicion planent sur le processus électoral ».
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« Des militants républicains, des avocats et des élus du Michigan qui qualifient de frauduleuses les élections de 2020 ont ainsi décidé de s’unir en collectif pour assurer une surveillance « citoyenne du vote » », rapporte encore le quotidien américain, et ils sont « déjà prêts à trouver des preuves pour disqualifier le scrutin. » Dans ce contexte, « il n’est pas exagéré de dire que ces élections vont être un véritable crash-test pour la démocratie américaine », commente le Tagesspiegel de Berlin, alors que de son côté le correspondant du Times rapporte « que plus de 300 candidats républicains qui se présentent à ces élections de mi-mandat ont déjà contesté le vote anticipé de scrutin. » Et le fait « qu’ils pourraient jouer un rôle de premier plan dans la certification des résultats de la prochaine élection présidentielle constitue un véritable défi pour la démocratie », s’inquiète le quotidien britannique.
Des interférences russes dans le scrutin américain ?
Déjà sous le coup de sanctions pour avoir interféré dans les élections américaines en 2016 et 2018, l’oligarque russe Evguéni Prigojine, un proche de Poutine, également chef du groupe de mercenaires Wagner s’est « bruyamment vanté hier d’avoir interféré à nouveau dans ces élections de mi-mandat et de vouloir continuer à le faire », rapporte le Washington Post. « Des menaces provocatrices à la veille du scrutin », qui sont néanmoins « impossibles à vérifier », souligne encore le Post, ajoutant que « les cyber-agences du gouvernement américain assurent en tout cas avoir largement neutralisé les fermes à trolls russes qui œuvraient sur les réseaux sociaux. »
« Il ne faut pas prendre pour argent comptant l’aveu de Prigojine», estime également le Guardian qui y voit plutôt une tentative de manipulation « pour semer le doute sur la santé des institutions démocratiques américaines » et renforcer « l’idée que les résultats ne sont pas fiables. » « Moscou parie sur la défaite des démocrates », analyse de son côté la Repubblica « en espérant faire dérailler la ligne Biden de soutien à l’Ukraine ». Une victoire des républicains « amoindrirait le soutien américain à Kiev », veut espérer le Kremlin, explique encore le quotidien italien.
Malgré les pressions américaines, Kiev rejette toute négociation avec Poutine
« Kiev ne négociera pas tant que Vladimir Poutine présidera la Russie », titre le Kyiv Independent,qui rapporte la déclaration de Mykhaïlo Podoliak le conseiller du président Zelensky, « pour qui les autorités ukrainiennes ne sont pas fermées à la négociation, mais seulement en cas de retrait total des troupes russes du territoire ukrainien. » Une condition que Poutine n’est pas prêt à remplir, note le conseiller ukrainien qui ajoute « que l’Ukraine négociera donc avec son successeur ».
Malgré « l’ampleur des bombardements russes qui ont plongé les grandes villes ukrainiennes dans le noir et dans le froid », avec même la crainte « d’un black-out total à Kiev » qui, selon le New York Times pourrait conduire à l’évacuation des 3 millions d’habitants de la capitale, les Ukrainiens poursuivent leur « résistance héroïque », souligne de son côté Le Temps. Avec l’espoir d’un avenir de paix proche, « près de 90 % de la population pense ainsi que l’Ukraine sera un pays prospère dans l’Union européenne dans 10 ans », rapporte ainsi le Kyiv Independent qui cite un sondage de l’institut international de sociologie de Kiev.
L’égérie du climat Greta Thunberg entend se mettre en retrait
En pleine COP27 à laquelle elle a d’ailleurs décidé de ne pas participer, l’activiste suédoise de 19 ans se dit prête « à passer le mégaphone à d’autres », à ceux qui sont encore « plus touchés par la crise climatique », rapporte le Daily Mail qui souligne « qu’après quatre ans de surexposition médiatique, la pionnière du mouvement mondial de la lutte pour le climat entend désormais terminer ses études. » Et peut-être s’engager en faveur « de la réduction des inégalités sociales et politiques ».
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« Un retrait de la scène », pour Greta Thunberg qui intervient alors qu’en quatre ans, « peu de choses ont changé malgré la mobilisation des jeunes, la crise climatique atteint de nouveaux pics », et les jeunes militants, affirme la Repubblica, sont même « quasiment exclus de la COP27, sous haute surveillance et restrictions des autorités égyptiennes, ils sont réduits au silence », déplore le quotidien italien pour qui « même si Greta voulait passer le mégaphone, elle ne saurait pas à qui le donner aujourd’hui à Charm el-Cheikh ».
C’est jour de vote aux États-Unis pour les élections de mi-mandat. Il s’agit de renouveler l’ensemble de la Chambre des représentants à Washington et un tiers du Sénat, et donc de désigner la majorité au Congrès pour les deux prochaines années. Les responsables locaux sont également désignés. Tout cela se passe alors que la régularité des élections est de plus en plus contestée, notamment côté républicain. Dans le pays, les scrutins […]
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