Ahmad H. a été arrêté mercredi à Brême, dans le nord du pays, en raison d’un mandat d’arrêt émis contre lui le 26 juillet. Selon le communiqué du parquet, le suspect a agi entre 2012 et 2015 en tant que chef local des « forces nationales de défense » incorporées dans les milices Chabiha, favorables au régime du président syrien Bachar al-Assad, dans le quartier de Tadamon à Damas.
Le parquet soupçonne ce Syrien d’avoir été le responsable local d’une milice favorable au régime du président syrien Bachar el-Assad, et à ce titre, d’avoir réduit de nombreux civils en esclavage, de les avoir laissés se faire torturer ou d’avoir lui-même usé de violence à leur égard.
Au nom du principe de compétence universelle, qui permet de poursuivre les auteurs de certains crimes graves quel que soit le lieu où ils ont été commis, la justice allemande a déjà jugé à plusieurs reprises par le passé des Syriens pour des atrocités commises durant la guerre civile, car l’Allemagne abrite une importante communauté de plus de 800 000 Syriens, pour la plupart arrivés depuis 2015, rappelle notre correspondante à Berlin, Blandine Milcent.
Les ONG avaient alors mis en garde contre le danger que des membres de la milice Chabiha, accusés d’avoir commis des exactions contre des civils pour le régime du président Bachar el-Assad arrivent incognito en Europe et obtiennent l’asile.
Lire la suite C'est une preuve de plus que désormais, plus personne n’est à l’abri en Russie puisque le simple fait de dénoncer ce conflit peut déboucher sur des peines de prisons fermes. Dmitri Skourikhine, un entrepreneur de 48 ans, était visé par deux enquêtes pénales. La première pour avoir apposé des affiches dénonçant l’offensive en Ukraine sur la devanture de son magasin. Et la seconde pour une pancarte où le […]
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