La « péritonite infectieuse féline », voilà le nom du mal qui ronge la population de chats de l’île de Chypre depuis maintenant plusieurs mois. Cette infection provient de la mutation d’un coronavirus souvent présent dans l’intestin des chats. Très contagieuse entre félins, cette maladie ne se transmet pas aux humains.
Chypre compte environ 1,2 million d’habitants pour une population d’environ un million de chats, avant l’apparition de ce coronavirus, rappelle notre correspondant régional, Joël Bronner. Officiellement, seuls 107 cas ont été recensés dans la partie sud de l’île, chypriote-grecque, d’après les services vétérinaires du ministère de l’Agriculture. Un nombre qui ne reflète pas la réalité, selon les défenseurs des animaux. L’association des vétérinaires chypriotes estime ainsi qu’« un tiers » des chats sur l’île sont morts des suites de cette maladie.
Face au fléau, le gouvernement a donné son feu vert pour l’utilisation de médicaments contre le Covid humain. « Les stocks de médicaments qui ont été utilisés pour traiter les cas de coronavirus humain et qui ne sont plus utilisés peuvent être mis à disposition » des félins malades, a annoncé dans un communiqué le gouvernement. Sous forme de pilules anti-Covid, les médicaments seront fournis par les services vétérinaires.
Une population de chats errants qui a explosé
Au cours de la décennie précédente, ceux-ci se sont particulièrement multipliés sur l’île, à la faveur notamment de l’arrêt d’un programme national de stérilisation des chats errants, en 2011, faute de moyens. La population de chats sur l’île est donc majoritairement composée de chats errants. Depuis, les stérilisations ont repris à Chypre, mais sans régler toutefois la question de la surpopulation de ces chats sur l’île.
Parfois d’ailleurs surnommée « l’île aux chats », Chypre entretient même avec ces félins un rapport historique. En 2004, une équipe d’archéologues découvre en effet la sépulture d’un homme avec un chat enterré à ses côtés. C’était il y a quelque 9 500 ans et c’est, pour l’heure, la preuve la plus ancienne de la domestication des chats dans le monde.
À lire aussiL’Australie va déployer des robots tueurs de chats sauvages
Mais les Ukrainiens eux aussi, accélèrent le développement et la production de nouvelles technologies militaires. Une plateforme en ligne baptisée Brave1 permet de coordonner les différentes initiatives. Reportage de notre correspondante en Ukraine, Emmanuelle Chaze.Le loup, une espèce trop protégée? En Allemagne, ils font grincer les dents des éleveurs. Très protégés au niveau européen les loups sont aujourd'hui de plus en plus nombreux. On en dénombre un millier en Allemagne, de l'est à l'ouest en passant par la Bavière. Au point que […]
Post comments (0)