Vers 3 heures du matin la nuit dernière, de fortes explosions ont retenti à Sébastopol, dans le sud de la péninsule. Selon les autorités russes, qui occupent la Crimée depuis 2014, la défense antiaérienne a abattu sept missiles. Mais trois ont touché le chantier naval de cette ville côtière.
Si 24 personnes ont été blessées, les dégâts sont surtout matériels : deux navires de guerre russes en cours de réparation auraient été endommagés, comme le reconnaît le ministère de la Défense.
De son côté, Kiev entretient un certain flou, comme souvent pour les opérations en Crimée, se contentant de commentaires sibyllins. Le chef d’état-major de l’armée de l’air a remercié ce mercredi matin les pilotes « pour leur excellent travail au combat », sans plus de détails.
Cette déclaration tend toutefois à confirmer l’utilisation de missiles air-sol dans cette attaque, certainement ceux fournis par le Royaume-Uni et la France, précisément pour permettre à l’Ukraine de frapper loin derrière la ligne de front. Sébastopol est à plus de 230 kilomètres des combats.
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