En Espagne, c’est une bonne nouvelle en matière de lutte contre le réchauffement climatique : le transporteur danois Maersk, qui assure environ 20% des transports maritimes de marchandises, s’est engagé à investir 10 milliards d’euros pour produire d’ici 2030 deux millions de tonnes de méthanol vert, soit 10% de ses besoins et dont une partie de la production en Espagne.
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Avec notre correspondant à Madrid, François Musseau
Aux côtés du délégué général de Maersk, Pedro Sanchez était tout sourire. Lui qui se dit champion de la lutte contre la crise climatique et énergétique, a bombé le torse en expliquant que ce projet devrait permettre la création de 5 000 emplois directs, et de 85 000 indirectement.
Le géant danois s’est en effet engagé à construire deux de ses cinq centres de production en Espagne. Concrètement en Galice, à Ferrol, et en Andalousie, près de Huelva. Ces mêmes centres seront eux-mêmes alimentés en énergie par quelque 80 parcs éoliens et solaires.
L’expert Angel Galan explique le cercle vertueux que cela suppose : « Cela va permettre de décarbonater le secteur du transport. Et cela peut jouer un rôle fondamental dans la transition écologique et l’obtention des objectifs de neutralité climatique. »
Le méthanol vert, un combustible à faible émission
Il s’agit en effet de produire du méthanol vert. Ce combustible, qui émet très peu d’émissions dans l’atmosphère, s’obtient à partir de dioxyde de carbone et d’hydrogène vert, c’est-à-dire un type d’hydrogène lui-même obtenu à partir de ressources soutenables et non fossiles.
D’ici 2024, une vingtaine de transporteurs de Maersk pourraient déjà fonctionner grâce à ce méthanol vert fabriqué en Espagne. Pour Madrid, c’est une double bonne nouvelle, deux semaines après avoir signé un accord avec la France pour construire un conduit sous-marin entre Barcelone et Marseille afin d’acheminer de l’hydrogène vert.
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