C’est dans un climat de grande tension politique que s’est déroulé la seconde journée de vote pour l’investiture du leader conservateur du parti Populaire (PP), Alberto Núñez Feijóo, ce vendredi 29 septembre. Sans surprise, le patron de la droite espagnole n’a pas réussi à obtenir une majorité simple de 178 votes, ne pouvant compter que sur le soutien de l’extrême droite et de deux petits partis régionalistes à la Chambre des députés à Madrid. Et ce, alors qu’une majorité simple était requise, rapporte notre correspondante à Madrid, Diane Cambon.
Après avoir eu le vent en poupe dans les sondages pendant des mois, le chef du Parti populaire, âgé de 62 ans, a longtemps considéré son entrée au Palais de la Moncloa en lieu et place du socialiste Pedro Sanchez comme acquise. Mais son trop court succès lors des législatives du 23 juillet aura été une victoire en trompe-l’œil. Le conservateur n’est pas parvenu à rassembler autour de lui une majorité pouvant lui permettre d’être investi cette semaine par le Parlement.
« Aujourd’hui, je ne vais probablement pas pouvoir vous donner un gouvernement », a lancé Alberto Feijóo ce vendredi à ses partisans, avant de promettre que le PP arriverait au pouvoir « plus tôt qu’on ne l’imagine ».
Les indépendantistes catalans en demandent trop pour la gauche
Tous les regards se portent désormais sur le socialiste Pedro Sanchez, qui va tenter de briguer l’investiture pour se maintenir au pouvoir. Or, le scénario s’est compliqué. Car les exigences des indépendantistes, dont le vote est essentiel pour l’investiture, ont monté d’un cran. Les deux principaux partis catalans se sont mis d’accord jeudi pour exiger ensemble non seulement une amnistie pour tous les responsables de la tentative de sécession en 2017, mais aussi la tenue d’un nouveau référendum d’autodétermination, ce qui est totalement contraire à la Constitution.
Les réactions ne se sont pas fait attendre. Les socialistes catalans ont critiqué ouvertement cette nouvelle requête, qui constitue une ligne rouge infranchissable pour la gauche. Dans ce contexte, la possibilité de convoquer de nouvelles élections législatives en janvier prochain prend de plus en plus d’épaisseur.
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