Avec notre correspondante à Barcelone, Élise Gazengel
Il a fui l’Espagne il y a six ans maintenant. Mais jeudi 17 août à Madrid, Carles Puigdemont, l’ancien président de la Généralité catalane, sera dans tous les esprits. Lors de la constitution du Parlement, les 350 nouveaux députés élus fin juillet devront voter la présidence de l’Assemblée et les huit membres de son bureau.
Les socialistes et leurs alliés auront absolument besoin du soutien des sept députés du parti indépendantiste catalan Junts, comme pour l’investiture du prochain président du gouvernement. Puigdemont, « faiseur de roi », se réunira virtuellement avec ses troupes au dernier moment jeudi à 08h00, deux heures à peine avant le début de la session plénière, pour décider de leur position.
Les socialistes essaient, de leur côté, de séduire les nationalistes en proposant Francina Armengol, ex-présidente des Baléares, fervente défenseure du Catalan, pour présider la Chambre. Mais Puigdemont attend. « Les enchères montent », a-t-il prévenu sur le réseau social X, avant de réclamer « patience » et « persévérance ».
Els punts cardinals de la nostra posició no han variat, per més pressions i corredisses de darrera hora que hi hagi, i algun insult que se'ls descontrola. És a dir: no tenim cap confiança en els partits polítics espanyols, tota precaució és poca i les promeses no ens escalfen ni…
— krls.eth / Carles Puigdemont (@KRLS) August 16, 2023
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