Des manifestations contre les féminicides et les violences faites aux femmes se sont tenues à Sarajevo et dans d’autres villes de Bosnie.
Elles surviennent après un fait divers retransmis en direct sur Instagram : l’agression puis l’assassinat de Nizama Hecimovic, 37 ans, par son ancien petit ami, un bodybuilder de 35 ans.
Ce dernier a aussi tué un père et son fils, puis blessé trois personnes, dont un policier, avant de se suicider. La victime, agressée une première fois quelques jours avant l’assassinat, avait fui chez des cousins, mais avait été retrouvée, puis enlevée par le tueur.
D’après les médias bosniens, des milliers d’internautes auraient suivi ce macabre direct et certains d’entre eux auraient même apporté leur soutien à l’assassin.
Pour les manifestants, la société bosnienne, très patriarcale, est en cause. Même les juges et les policiers ferment les yeux sur ces violences. Des manifestants ont évoqué un autre féminicide, commis après que le tueur a été dénoncé à la police 150 fois.
Dans le pays, 48% des femmes ont déjà subi une forme de violence par conjoint, tandis qu’une vingtaine de femmes sont mortes au cours des deux dernières années.
Thousands of people joined the peaceful march today in Sarajevo, calling for zero tolerance for violence and asking to #EndFemicide. pic.twitter.com/tvrNBpuTru
Dans cet épisode de Témoins d'actu, Vincent Souriau raconte notamment, qu'il est quasi impossible désormais d'entrer dans Bakhmout, en quelques jours, les accès à la ville sont devenus très limités pour les journalistes : « C'est un enjeu symbolique tellement important que la communication est très compliquée. En fait, on a du mal à déterminer dans quelle mesure les Russes avancent, dans quelle mesure les Ukrainiens sont capables de résister ». […]
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