C’est l’objectif majeur de la contre-offensive lancée par l’Ukraine au début de l’été : enfoncer les lignes de défenses russes entre la Crimée et le Donbass, dans le sud du pays. Mais depuis des mois, l’Ukraine se heurte encore et toujours aux innombrables tranchées et aux fortifications bâties par la Russie pour défendre la zone. L’Ukraine affirme cependant qu’elle continue de grignoter du terrain lentement, mais sûrement. C’est ce qu’a réaffirmé ce lundi la vice-ministre ukrainienne de la Défense, Hanna Maliar.
« Les forces armées ukrainiennes poursuivent leur offensive dans le sud. Après la libération de Robotyne, nos forces se déplacent vers le sud-est de cette localité, dit-elle. Là, nos soldats font face à une très forte résistance de la part des Russes. Il s’agit d’une bataille féroce entre deux adversaires très puissants, mais nos forces avancent progressivement. L’ennemi, en revanche, n’avance pas. »
L’Ukraine espère avancer dans le sud, mais aussi à l’est, autour de la ville emblématique de Bakhmout. Sur le front est, les troupes ukrainiennes ont repris au sud de Bakhmout – capturée en mai par les Russes – un kilomètre carré au cours de la dernière semaine de combats.
Mais parallèlement, une crainte se dessine dans le nord-est du pays : celle de voir la Russie lancer à son tour une offensive, cette fois dans les secteurs de Koupiansk et de Lyman. Selon un porte-parole de l’armée ukrainienne, près de 100 000 soldats ont été massés par la Russie autour de ces deux secteurs. Samedi soir, le ministère britannique de la Défense avait indiqué dans un rapport quotidien que les gains ukrainiens pourraient conduire la Russie à tenter « de reprendre l’initiative » en décuplant leurs opérations offensives. « Koupiansk-Lyman est une zone potentielle pour cela », selon cette source.
À lire aussiUkraine: bombardement meurtrier dans le centre-ville de Tchernihiv
Lire la suite De notre correspondant à Berlin,Stephan Steinlein pourrait être aujourd’hui pasteur protestant ou théologien quelque part en Allemagne. Il est depuis début août le nouvel ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne à Paris. Le diplomate fait partie, comme une Angela Merkel, de ces Allemands de l’Est pour lesquels la chute du mur et la réunification ont signifié un bouleversement complet de leur destin.Les premières et dernières élections libres se […]
Post comments (0)