Yannick Favennec, député mayennais du groupe Horizons à l'Assemblée, dépose ce lundi 3 octobre une nouvelle proposition de loi sur le bénévolat. Il souhaite intégrer les années de volontariat des responsables associatifs dans le calcul de leur retraite.
Et si les années de bénévolat étaient converties en trimestres pour le calcul de la retraite ? C’est l’idée du député mayennais Yannick Favennec. L’édile du groupe Horizons à l’Assemblée vient de déposer une proposition de loi sur le bénévolat. Elle vise à accorder des trimestres complémentaires aux responsables associatifs lors du calcul de leur retraite. Concrètement, il s’agit d’avoir des trimestres en plus pour partir à la retraite plus tôt.
Une crise du bénévolat
Le but de cette proposition de loi est de « favoriser l’engagement bénévole au sein des associations et en particulier la prise de responsabilité à l’image des postes de trésorier ou encore de président », explique l’élu. Selon lui, il existe une véritable crise du recrutement et du renouvellement des postes à responsabilité.
Ces trimestres supplémentaires ne sont pas « une gratification ou une rémunération mais plutôt la valorisation concrète d’un engagement qui contribue à renforcer le lien social et l’attractivité de nos territoires ». Yannick Favennec espère défendre sa proposition devant les députés réunis en séance mensuelle ou alors sous la forme d’un amendement lors du vote du projet de loi de financement de la Sécurité sociale.
Les 3 députés battus aux dernières législatives apprécient tous de retrouver du temps pour eux. Souad Zitouni (LREM) a organisé à nouveau des weekends entre copines, Julien Aubert (LR) a appris à faire du vélo à son fils et Adrien Morenas (LREM) a voyagé en Europe pour penser à rebondir en politique C'est la rentrée parlementaire pour les 577 députés français. Retour sur les bancs de l'Assemblée pour les cinq […]
La mode est un mensonge auquel tout le monde veut croire. Les symptômes du mal sont connus : nous recherchons l’originalité et nous voilà soumis à l’uniforme de la dernière nouveauté, oubliant notre sens critique et notre crainte du ridicule.
Post comments (0)