Avec notre correspondante à Bruxelles, Laure Broulard
Parmi les entités visées, le site d’information russe Inforos. Selon le Conseil européen, il est lié au renseignement militaire russe, et a créé plus de 270 médias en ligne pour diffuser de la propagande sur l’invasion de l’Ukraine.
L’association ANO Dialog, liée à l’administration russe et deux sociétés informatiques sont également sanctionnées. Elles sont accusées d’avoir apporté leur appui à une vaste campagne de désinformation baptisée Récent Reliable News, à travers de fausses pages imitant des médias nationaux et des sites gouvernementaux européens.
Ces sanctions comprennent un gel des avoirs et l’interdiction d’entrer sur le territoire de l’UE pour les personnes visées. Le mois dernier, la France avait déjà accusé Moscou d’être derrière une campagne d’ingérence numérique via de faux articles du Parisien, du Figaro ou du Monde avec des contenus hostiles à l’Ukraine.
Avec ces sanctions, l’UE veut montrer qu’elle sait comment la Russie opère et comment elle tente de manipuler l’espace médiatique, a indiqué Josep Borell, le chef de la diplomatie des Vingt-sept.
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