C’était dans l’air du temps, les pays de l’Union européenne suivis du G7 se sont finalement mis d’accord samedi. Un plafond à 60 dollars le baril entrera bientôt en vigueur sur les exportations maritimes de pétrole russe afin d’enrayer l’apport des hydrocarbures dans l’effort de guerre en Ukraine. À Moscou, on tente d’afficher de la sérénité face à cette nouvelle sanction.
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Avec notre correspondant à Moscou, Julian Colling
« La Russie s’est déjà préparée à ce plafonnement des prix », a ainsi déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, sans toutefois préciser la nature de ces mesures. Dmitri Peskov qui a aussi affirmé que la Russie « refusait » sans surprise ce plafond fixé à 60 dollars le baril. Dans la foulée, l’ambassadeur russe auprès des organisations internationales à Vienne, Mikhaïl Oulianov, a déclaré que ce plafond signifiait tout simplement la fin des livraisons, et un hiver sans pétrole russe pour l’Europe.
Mais Moscou dispose surtout d’un élément tangible pour se rassurer : un plafond à 60 dollars, c’est en effet à peine moins que le prix actuel du baril de brut de l’Oural, vendu aux alentours de 65 dollars. L’impact à court terme serait donc à relativiser, pour une économie russe déjà habituée aux sanctions et qui a amorti mieux que prévu leur onde de choc.
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Une décision jugée trop frileuse pour Zelensky
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a d’ailleurs fortement critiqué samedi soir une décision trop frileuse de la part de l’Europe. Il estime qu’il aurait fallu placer ce plafond à 30 dollars et non 60, pour réellement « détruire l’économie russe » comme le demandait Kiev.
Pour rappel, malgré les sanctions, la Russie a déjà pu tirer quelque 70 milliards de dollars de son pétrole depuis le début de l’intervention en Ukraine, en profitant d’exportations accrues vers la Chine et l’Inde notamment.
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