Avec notre correspondant à Madrid, François Musseau
Depuis des années, les formations politiques ne parviennent pas à légiférer dans un pays où la prostitution est un problème majeur : on compterait entre 45 000 et 150 000 femmes qui vendent des services sexuels, et selon les Nations unies, 39% des hommes adultes reconnaissent avoir payé les services d’une prostituée – ce qui place tristement l’Espagne parmi les premiers pays européens dans ce domaine.
Face à l’absence de toute loi, et étant donné que le Code pénal ne tranche pas pour dire si la prostitution est légale ou illégale, les pouvoirs locaux sont habilités à publier des arrêtés municipaux. Barcelone est pionnière depuis les années 2000, prévoyant des amendes aussi bien pour les personnes qui offrent leurs services que pour les clients. Cette dernière décennie, des villes comme Séville, Bilbao, Albacete, et plus récemment Leon, ont également emboîté le pas.
Toutes ces communes ont fixé le même plafond de 3 000 euros. La plupart d’entre elles n’appliquent cette règle municipale que si la prostitution s’exerce à proximité des zones d’habitation, des centres de santé ou des écoles.
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