C’est dans la région de Sotk, située dans le sud-est de l’Arménie, qu’a eu lieu le dernier accrochage en date entre les soldats arméniens et les troupes azerbaïdjanaises. Un incident qui fait suite à des provocations de l’Azerbaïdjan, selon le ministère arménien de la Défense, qui devrait faire une annonce prochainement, après avoir informé les familles des soldats tués ou blessés.
Bakou, de son côté, rejette toute la responsabilité sur son voisin et accuse l’armée arménienne d’avoir blessé deux de ses soldats lors d’une frappe de drone dans la région de Kalbajar, également située à la frontière entre ces deux pays. Quant au troisième soldat blessé, il aurait été victime de tirs.
Selon Bakou, « la responsabilité de la situation tendue et de ses conséquences possibles incombe aux dirigeants politico-militaires de l’Arménie ». Le ministère azerbaïdjanais de la Défense assure qu’Erevan accumulait du matériel militaire et des troupes supplémentaires au niveau de la frontière.
C’est l’incident le plus grave depuis le 28 juin dernier, lorsque quatre soldats arméniens avaient été tués près du Haut-Karabakh, cette région située dans une zone montagneuse disputée depuis les années 1990. Erevan continue d’accuser Bakou d’empêcher l’acheminement d’aide vers cette région en bloquant le corridor de Latchine, la seule voie d’accès pour rejoindre le Haut-Karabakh, ce que dément l’Azerbaïdjan, malgré les appels réguliers lancés par une partie de la communauté internationale.
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