Environ 100 000 fonctionnaires britanniques ont voté pour se mettre en grève jeudi, un mouvement qui pourrait concerner aussi bien les agents de contrôle aux frontières, les examinateurs de permis de conduire que les personnels des agences pour l’emploi.
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Ce vote intervient au lendemain de celui des infirmières travaillant dans les établissements de santé publics, ce qui représente une première au Royaume-Uni. Les actions syndicales se sont enchaînées ces derniers mois au Royaume-Uni, frappé par une inflation record. À Londres, le métro est paralysé ce jeudi par un nouveau mouvement social.
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Le principal syndicat des fonctionnaires, le PCS (Public and Commercial Services) demande une augmentation de 10% des salaires. Il demande également des engagements sur la sécurité de l’emploi, « la justice pour les retraites », « des conditions de licenciement protégées ».
Le syndicat a prévenu qu’à moins de recevoir des « propositions substantielles » de la part du gouvernement, il annoncera un programme de « grève soutenue » le 18 novembre. Le gouvernement « ne peut plus traiter ses travailleurs avec mépris », a déclaré le secrétaire général du syndicat Mark Serwotka.
« Si le gouvernement n’écoute pas nos membres, nous n’aurons pas d’autre choix que de lancer un programme prolongé d’actions syndicales touchant tous les aspects de la vie publique ». « Les fonctionnaires ont volontiers joué un rôle essentiel dans le fonctionnement du pays pendant la pandémie, mais c’en est assez », a ajouté le secrétaire général du PCS.
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