Dans un texte présenté au Parlement britannique ce mercredi 6 septembre, la ministre de l’Intérieur, Suella Braverman, entend inscrire le groupe Wagner sur sa liste d’organisations terroristes, au même titre que Boko Haram ou le Hamas. Cette reconnaissance devrait être effective sous une semaine.
Avoirs saisis
Ce que cela veut dire, c’est qu’il sera désormais illégal au Royaume-Uni d’appartenir au groupe, de le soutenir et même d’arborer son logo. Les avoirs des dirigeants de Wagner sont déjà gelés sur le territoire britannique, mais ils seront dorénavant considérés comme propriétés terroristes et saisis par les autorités.
Dans un communiqué pour annoncer la mesure, la ministre de l’Intérieur qualifie l’organisation de mercenaires de « menace à la sécurité mondiale », un groupe de « meurtriers barbares agissant comme outil militaire de Vladimir Poutine à l’étranger ».
Mesure réclamée depuis plusieurs mois
La mesure était réclamée depuis plusieurs mois, à la fois par l’opposition – qui juge les mercenaires responsables des exactions commises en Ukraine – et par le comité transpartisan des Affaires étrangères, selon lequel les sanctions ne suffisent pas à affaiblir Moscou.
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