Le Premier ministre britannique Rishi Sunak a annoncé jeudi 13 juillet que son gouvernement acceptait d’augmenter des millions de fonctionnaires et demandé ainsi la fin des grèves qui durent depuis des mois. Le Royaume-Uni, qui compte 5,8 millions de fonctionnaires, a vu se multiplier ces derniers mois les grèves dans le privé comme dans le public en raison de revendications salariales face à l’inflation. Celle-ci s’élevait en mai à 8,7% sur un an, un record parmi les pays du G7.
Parmi les augmentations promises, 6,5% pour les enseignants, qui avaient prévu de faire grève à la rentrée. Ils sont prêts à renoncer à leur mouvement et retourner en classe en septembre prochain.
Et 6% d’augmentation pour les internes. Les « junior doctors », ces médecins en formation équivalents aux internes en France, ont entamé une grève de cinq jours depuis ce jeudi 13 juillet en Angleterre. Ils n’ont jamais arrêté de travailler aussi longtemps, rappelle notre correspondante à Londres, Marie Boëda. Ils demandent 35% de salaire en plus car leur niveau de vie a baissé depuis la crise financière de 2008. Cette annonce n’est pas suffisante mais est un point de départ, selon eux.
Dernière offre
Pour financer tout cela, il n’y aura pas d’augmentation des impôts, pas d’emprunt supplémentaire non plus, a déclaré le Premier ministre britannique. « Nous allons augmenter la taxe que paient les étrangers quand ils demandent un visa et aussi ce que l’on appelle le supplément santé immigration, c’est-à-dire le prélèvement qu’ils paient pour accéder aux services de santé publique », dit-il.
En réponse, une organisation d’aide aux migrants, Praxis, a accusé le gouvernement de traiter ceux qui ne sont pas nés au Royaume-Uni comme des « vaches à lait ».
« J’appelle tous les responsables syndicaux à accepter ces propositions salariales et annuler leurs grèves », a indiqué le chef du gouvernement conservateur lors d’une conférence de presse. Rishi Sunak a indiqué que c’était sa dernière offre. « Il n’y aura plus d’autres discussions salariales. Nous ne négocierons pas de nouveau »et « aucune grève ne changera notre décision », a-t-il averti.
Ce qui se joue en Ukraine, au-delà du conflit proprement dit, est aussi un affrontement entre deux visions sociétales et politiques, insistant sur des valeurs de tolérance, de respect des droits de l’individu et des libertés publiques pour les démocraties, et sur l’importance de l’identité nationale, d’un modèle de société plus traditionnel, avec souvent des libertés publiques réduites ou anéanties et un exercice du pouvoir solitaire et vertical pour les […]
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