Après la retraite de Kiev en avril, après la déroute de Kharkiv et Lyman en septembre dernier, l’abandon de Kherson est un nouvel échec pour l’armée de Vladimir Poutine. Mais si les défaites précédentes avaient fait souffler un vent de panique à Moscou, fois-ci les choses sont différentes, du moins dans la posture.
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Si l’annonce par le ministre de la Défense russe du « regroupement » de ses forces présentes à Kherson de l’autre côté du fleuve Dniepr a été diffusée, ce mercredi, en direct à la télévision russe, depuis, les médias d’État traitent cette information avec une étonnante discrétion. Quelques mots à peine dans certains journaux télévisés, le plus souvent pour commenter la construction de nouvelles lignes défensives en Crimée et à l’est du Dniepr. Dans d’autres, pas un mot.
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Sur leurs réseaux sociaux, les grandes figures de la propagande du Kremlin minimisent à l’unisson ce repli. Elles le présentent comme une « manœuvre tactique », une décision « difficile mais nécessaire », certains font le parallèle avec les replis de l’armée russe pendant les guerres napoléoniennes. Bref, pas de panique, encore moins de critique.
Des figures ultranationalistes à l’unisson du discours poutinien
Plus étonnant, les figures les plus enragées du camp ultranationaliste, celle qui avaient dénoncé en termes parfois très violents les échecs précédents de l’armée russe, comme le dirigeant Tchétchène Ramzan Kadyrov, ou bien le chef de la société militaire privée Wagner, Evgueni Prigojine, se sont mis à l’unisson de ce discours lénifiant.
C’est sans doute là finalement qu’est la spécificité de la défaite de Kherson par rapport aux échecs précédents des troupes de Moscou. Pas d’effondrement soudain du front cette fois-ci, mais un repli devenu inévitable depuis longtemps, et que la Russie avait eu le temps de préparer. Sinon sur le plan militaire, du moins sur celui de la communication.
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