Nous sommes dans un point de stabilisation, ou « stabpoint», un centre médical d’urgence, à 10 kilomètres de Bakhmout. C’est ici que les soldats blessés sont stabilisés avant leur évacuation vers les hôpitaux voisins. Vasyl est chirurgien depuis six mois. « Les blessures les plus courantes sont celles causées par les mines et par les armes à feu. Ce sont surtout les bras et les jambes qui sont touchés, le corps et la tête un peu moins, mais on voit de tout, et absolument toutes sortes de blessures se produisent sur le champ de bataille. »
Ceci est la réalité quotidienne de la guerre. Un soldat grièvement blessé vient d’arriver, il souffre de multiples fractures ouvertes et d’un choc hémorragique : « Donnez-moi de l’eau ! S’il vous plait de l’eau ! ». Le chirurgien Vasyl : « On ne peut pas vous donner de l’eau, pas maintenant. Essayez de respirer lentement. »
À lire aussiUkraine: Volodymyr Zelensky à la rencontre des soldats engagés dans la contre-offensive à Bakhmout
Sans les transfusions de sang et de plasma reçues ici, ce soldat n’aurait pas survécu jusqu’à l’hôpital le plus proche. Vadim, anesthésiste, évoque les multiples pathologies auxquels les médecins font face : « Il y a des tirs d’artillerie, des blessures de bombes à sous-munitions, des blessures par balles classiques. En fait, on voit probablement tous les types de blessures qui existent. » Vadim dénonce aussi l’usage d’armes non conventionnelles du côté russe : « La Russie a récemment commencé à utiliser des armes chimiques, alors parfois on a des gars qui arrivent avec des symptômes de souffle coupé, d’irritations des yeux et de la gorge. »
Tous les blessés amenés ici ne survivent pas, mais les médecins de ce centre font tout pour sauver les vies mises entre leurs mains.
Lire la suite Pour Venise, le « danger est avéré », a déclaré l'institution des Nations Unies qui s’inquiète vivement de l’urbanisation continue de la cité fondée sur l’eau des impacts du climat et du tourisme de masse, rapporte notre correspondante à Rome, Blandine Hugonnet.« La poursuite du développement (de Venise), les impacts du changement climatique et le tourisme de masse menacent de causer des changements irréversibles à la valeur universelle exceptionnelle du bien », note le Centre du patrimoine mondial, une branche de […]
Post comments (0)