Un groupe de travail réunissant les institutions bosniennes, kosovares, croates, serbes et monténégrines a lancé cette base de données commune pour centraliser les informations sur les personnes disparues lors des guerres d’ex-Yougoslavie lors d’une rencontre à La Haye, jeudi 4 novembre, en partenariat avec la Commission internationale sur les personnes disparues.
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Avec notre correspondante à La Haye, Stéphanie Maupas
La création de cette base de données témoigne aussi d’une coopération inédite entre les institutions des anciennes républiques yougoslaves. Pour la Commission internationale des personnes disparues, ce travail commun aidera à dépolitiser la question, toujours sensible dans la région.
Depuis la fin de la guerre dans les Balkans, quelque 30 000 personnes, initialement disparues, ont pu être identifiées, notamment lors d’exhumations de fosses communes. Aujourd’hui, plus de 11 000 personnes sont toujours disparues.
Une initiative qui pourrait servir de modèle en Ukraine
L’initiative pourrait aussi servir de modèle, car l’organisation intergouvernementale doit formaliser un accord avec les autorités ukrainiennes d’ici à la fin de l’année. Pour la directrice générale de la Commission, Kathryne Bomberger, les preuves scientifiques sont essentielles.
« Fournir des preuves irréfutables d’identité est essentiel, non seulement pour les familles des disparus, mais aussi pour s’assurer qu’il existe un récit véridique sur ce qui se passe. Parce qu’encore une fois, comme dans l’ex-Yougoslavie, des informations erronées ont été diffusées par des gouvernements qui cherchent à utiliser la question des personnes disparues, à inciter à la haine, à inciter à la division, explique-t-elle. Comme vous le savez, nous voulons contribuer à empêcher que cela ne se produise en veillant à ce que l’ADN soit utilisé en première ligne de l’identification et que l’Ukraine elle-même s’engage dans un processus honnête, crédible et véridique pour retrouver les personnes disparues et enquêter sur leurs disparitions, afin que chacun ait confiance dans les institutions ukrainiennes ».
Selon le gouvernement ukrainien, près de 15 000 personnes seraient disparues depuis le début du conflit.
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