Dès ce 1er octobre 2023, les entreprises doivent donc déclarer leurs importations de matières premières les plus polluantes. Six secteurs sont concernés : le fer, l’acier, l’aluminium, le ciment, les engrais, l’hydrogène et l’électricité.
L’objectif de cette première phase-test est de récolter des données des industriels pour évaluer le prix que les entreprises devront payer à l’avenir. Car ce n’est qu’à partir de 2026 que le mécanisme de la taxe carbone entrera totalement en vigueur. À cette date, toutes les entreprises qui importeront des produits polluants dans l’Union européenne devront payer une taxe sur le CO2 émis lors de leur fabrication à l’étranger.
Le dispositif vise à appliquer aux importations des 27 les critères du marché du carbone européen, où les industriels de l’UE sont tenus d’acheter des « droits à polluer ».
Avec ce mécanisme, l’Union européenne veut ainsi empêcher les entreprises de délocaliser leur production vers des pays appliquant des normes écologiques moins ambitieuses et répondre à ses propres objectifs : atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.
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Lire la suite Avec nos envoyés spéciaux à Zaporijjia, Anastasia Becchio et Boris VichithSous un arbre, un militaire déploie un mortier de 60 mm. Il s’agit du plus petit modèle que possède l’unité de ce sergent, engagé dans l’armée depuis 2014. Une arme maniable, qui permet aux artilleurs d’être très mobiles pour échapper aux drones russes.« Après seulement deux tirs, on entend immédiatement les drones qui s’approchent, se plaint le militaire. […]
La mode est un mensonge auquel tout le monde veut croire. Les symptômes du mal sont connus : nous recherchons l’originalité et nous voilà soumis à l’uniforme de la dernière nouveauté, oubliant notre sens critique et notre crainte du ridicule.
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